On a optimisé notre thème WordPress, c’est-à-dire qu’il valorise désormais notre contenu. Mais ce n’est pas suffisant pour optimiser le SEO de WordPress, puisqu’il faut désormais enrichir notre contenu.
Nous allons pour cela utiliser différentes extensions :
- Des extensions purement SEO
- Des extensions pour enrichir le contenu
- Des extensions complémentaires
Les extensions SEO
Les extensions SEO ce sont des extensions qui regroupent la majorité des données et des nécessités du référencement naturel. Très pratiques, elles permettent d’instaurer rapidement et directement sur son site les bonnes pratiques SEO techniques, sans difficultés.
Il existe deux extensions qui sortent du lot :
Les deux extensions font à peu près la même chose. De toute façon nous allons n’en utiliser qu’une partie, et notamment au niveau des titres de pages (balises title).
Les balises title correspondent au titre qui apparaît sur l’onglet au niveau du navigateur pour chaque page. Tous les spécialistes sont unanimes, c’est l’élément le plus important d’une page d’un point de vue SEO.
Optimiser ses balises title peut s’avérer très chronophage, surtout si vous avez un site ou un blog en ligne avec plusieurs centaines de pages. Mais en le faisant, vous vous assurez potentiellement d’acquérir auprès de Google la majeure partie du trafic SEO que vous auriez pu espérer.
Pour ma part j’utilise All In One SEO, mais les deux extensions sont tout aussi performantes. J’utilise cette dernière uniquement car c’est la première que j’ai installé il y a quelques années et que j’ai appris à mieux la connaître.
Installer l’extension sans la configurer aura pour effet de réécrire automatiquement les balises title de vos différentes pages en reprenant à chaque fois les titres de ces dernières : autrement pas grand chose puisque cette fonctionnalité est intégrée nativement dans WordPress depuis quelques versions.
Vous aurez toutefois désormais la possibilité de réécrire manuellement ces balises. Par exemple, avec le thème de base, la balise titre de ma page d’accueil sera nécessairement le nom de mon site.
En la réécrivant, je peux lui donner une utilité SEO plus importante et un objectif de positionnement concret sur un mot clé à définir.
Sur superbibi.net, j’ai ainsi remplacé ma balise title initiale (« Superbibi ») par une balise plus explicite qui indique à Google les mots clés qui m’intéressent :
« Blog web marketing pour les nuls, débutants et amateurs | Superbibi »
Cela me permet par exemple de ressortir en première position sur les mots clés suivants :
- Blog webmarketing pour les nuls
- Blog webmarketing pour les débutants
- Blog webmarketing pour les amateurs
- Et les déclinaisons comme par exemple : blog webmarketing débutant, etc.
Cette balise title seule ne suffit pas à ressortir sur un mot clé, il faut que le contenu le permette également. Mais elle envoi un signal à Google en lui indiquant les mots clés ciblés.
Vous pouvez trouver plus d’information sur la recherche de mots clés (ou « analyse sémantique ») sur le guide référencement paru sur superbibi.net.
Vous pouvez également spécifier une balise meta description qui indiquera à Google un texte à afficher sous les pages de résultat, évitant ainsi qu’il intègre un extrait souvent illisible qu’il aura choisi lui-même.
Renseigner une meta description ne permettra pas directement d’améliorer un positionnement mais jouera sur les taux de clics et augmentera les visites, en plus de réduire le « Search Pogo-Sticking », c’est-à-dire l’effet de cliquer sur un lien depuis les pages de résultat Google pour revenir tout de suite en arrière, ce qui peut être un facteur de déclassement à grande échelle.
Il est conseillé de limiter les balises title à entre 40 et 65 caractères espaces compris, et les balises meta description à 130 et 150 caractères espaces compris. Tout simplement car c’est ce qu’affichera Google en moyenne dans ses pages de résultats (ça dépend également de la longueur du mot clé écrit par l’internaute, du support de navigation, etc.).
Il est indispensable d’avoir dans la mesure du possible 100% d’unicité pour vos balises title. De la duplication au niveau de ces balises est tout aussi négatif que de la duplication textuelle au sein d’une page.
Pour limiter cette duplication, vous pouvez par exemple spécifier des formats pour vos balises titles spécifiques à chaque template de pages, afin d’éviter au maximum les répétition (à défaut de toutes les réécrire à la main, même si cela vaut le coup de faire l’effort).
Par ailleurs, l’extension permet la création et la publication d’un sitemap XML, permettant d’envoyer à Google et aux autres moteurs la liste complète des URL de votre site, avec potentiellement un avantage au niveau de l’indexation : au niveau du temps d’indexation, et du nombre de pages indexées (à certaines conditions).
Les autres fonctionnalités ne nous intéressent pas pour le moment puisque nous ferons nous-mêmes les modifications concernées par la suite.
Les extensions pour enrichir son contenu
Il existe plusieurs extensions facultatives qui pourront s’avérer intéressantes. Je vais ici en évoquer deux (ou plutôt deux types d’extensions).
WordPress Related Posts est une extension qui permet d’afficher sous vos articles et/ou vos pages, des articles et pages similaires ou sémantiquement proches. C’est bénéfique à tous les niveaux : pour les internautes qui pourront continuer leur navigation de manière fluide et logique (limitant ainsi le taux de rebond naturellement fort des blogs), et pour Google et le SEO puisqu’on crée automatiquement et sans effort du maillage interne pertinent et donc bénéfique au site, en plus de sortir de la poussière des publications qui pourraient s’avérer vieillissante sans cela.
Un article publié il y a plusieurs mois ou années pourra ainsi retrouver une seconde jeunesse : auprès de vos lecteurs mais aussi de Google, là où il se serait autrement enterré sous de la pagination avec le temps qui passe.
C’est donc un must-have ! A souligner qu’il existe de nombreuses extensions qui permettent cette fonctionnalité, parfois de manière plus visuelle en affichant des images (ou thumbnails selon le terme WordPress). N’ayant pas toujours mis des images sur mes articles, je n’ai donc pas fait ce choix, mais vous pouvez très bien le faire. Assurez-vous juste qu’un lien textuel soit bien présent et non pas l’image uniquement.
Il vous faudra également un plugin de partage social, il en existe plusieurs. J’utilise pour ma part un plugin payant qui s’appelle Ultimate Social Deux, mais il en existe des dizaines gratuits. Les partages sociaux sont bons pour l’autorité de votre site auprès de Google. Il sait en effet percevoir la dynamique sociale qui tourne autour d’un article ou d’un site plus globalement, ce qui s’avère un critère bénéfique pour vos différents positionnements.
Par ailleurs, Facebook et Twitter (et autres) peuvent être de réelles sources de trafic alternatives, à ne pas négliger. Toutefois pour en profiter pleinement, mieux vaudra être également actif de votre côté sur ces plateformes.
Les autres extensions utiles au SEO
Vous pouvez également installer des extensions complémentaires qui viendront améliorer les performances de votre site ou blog WordPress à d’autres niveaux.
C’est par exemple le cas de Cloudflare, un service (et une extension WordPress) qui permet deux choses : l’installation d’un système de cache ultra performant et la mise en place d’un protocole SSL permettant la sécurisation de votre site, ce qui s’avère être un point positif aux yeux de Google depuis peu.
Un système de cache c’est un système qui permet aux internautes visitant votre site de stocker des informations provenant de votre site sans les charger à chaque fois. Par exemple, les fichiers CSS et les images sont souvent mis en cache. Ainsi, lorsqu’un internaute reviendra sur le site, il aura tous ces éléments à charger en moins puisque son PC s’en souviendra. Le cache peut être présent soit sur les ordinateurs des internautes, soit sur des serveurs externes bien plus rapides : c’est exactement ce que fait Cloudflare. Votre site sera ainsi bien plus rapide, pour tout le monde et tout de suite.
Par ailleurs, les protocoles SSL sont des protocoles qui attestent (pour la grande majorité) de la sécurité d’un site, c’est-à-dire qu’il n’a rien de malveillant. Depuis que Google a officiellement annoncé qu’il favorisait les sites sécurisés, tous les sites souhaitent passer du http ou https. C’est un peu plus complexe qu’il n’y paraît et la transition n’est pas donnée à tout le monde.
Si vous êtes un site e-commerce, il y a une réelle utilité à vous embêter avec ça. Si vous êtes un blog ou un site informatif, comme superbibi.net, alors rien ne sert de vous embêter avec cela. Ce n’est pas ça qui viendra révolutionner vos performances SEO. Si cela vous parle et que vous maitrisez le sujet, ne vous en privez pas pour autant.
Autre extension très intéressante et encore trop méconnue : WP Touch. Cette extension va créer instantanément et sans difficulté une version mobile de votre site.
Plus besoin de s’embêter avec des versions responsive un peu bancales ou peu ergonomiques (qui restent toutefois utiles pour les différentes tailles d’écran, mais qui sont rarement réellement adaptées aux mobiles), l’extension gère tout automatiquement.
Elle fonctionne très simplement. En fonction du navigateur de l’internaute, s’il s’agit d’un navigateur web alors votre site s’affichera normalement. S’il s’agit d’un navigateur smartphone, alors c’est la version mobile qui s’affichera. Cette dernière, naturellement plus adaptée donnera à vos lecteurs un confort de lecture bien meilleur.
L’extension vous permet de tout personnaliser : menu, couleurs, ergonomie, etc.
Il existe aussi des versions pro payantes du plugin, n’hésitez pas à consulter leur site officiel. Sachez également que cela affichera votre site comme « mobile friendly » aux yeux de Google.
A souligner le fait qu’ils proposent en parallèle des solutions de cache pour des chargements plus rapides, mais je n’ai jamais eu l’occasion de tester leur offre.
Prochaine étape de l’optimisation : les optimisations SEO avancées pour WordPress.